Pseudo : Calypsa
Age : 20
Pays : Canada
Statut : Joueur
Couleur : Noir
Animal préféré : Chat
Nom du personnage : Yamiko Ayano (Enfant de l'ombre née d'une beauté sauvage)
Age du personnage : 35 ans
Nationalité: Khalis
Lieu de Naissance: Lannet
Ethnie: Daimah
Religion : Shukyokami
Race : Daimah
Classe : Voleuse
Description physique : Cheveux bruns, yeux bruns orangés, assez petite avec son 1m40 et son poids de 45kg. Elle porte le plus souvent une simple tunique par dessus son pantalon de toile, resserrée à la taille par une ceinture où pendent une petite bourse et une gourde remplie d'eau. Elle porte aussi un lourd manteau renforcé auquel elle a posé un capuchon pour protéger sa tête des regards indiscrets. Pourquoi protéger sa tête? Parce qu'il s'y trouve deux oreilles félines brun-roux. Sous son manteau, bien cachée, elle dissimule aussi une queue de chat de la même couleur. Ses yeux sont d'ailleurs fendus d'une pupille verticale animale. Elle porte des gants pour cacher ses griffes courtes, mais acérées. Quand elle sourit, on peut aussi observer ses canines pointues et blanches qui sont visiblement plus longues et dangereuses que celles d'un être humain ordinaire. Au final, pour quelqu'un qui ne s'offusquerait pas de son apparence animale incongrue, elle pourrait être jugée très jolie avec ses traits fins et nobles, son corps fin et délicat ainsi que ses muscles légers et robustes démontrant des compétences athlétiques intéressantes.
Description morale : Centre d'intérêt - Elle aime cuisiner, manger, dormir et lire, mais aussi cambrioler les demeures des gens riches et collectionner les fleurs séchées. -- Aversion - Elle déteste les légumes verts, les chiens, la soupe miso, les bruits stridents. -- Qualité - Joyeuse, passionnée, active, silencieuse? -- Défaut - Curieuse, spontanée, mauvaise perdante, susceptible -- Loisirs - Vol à la tire, cambriolage, cueillette de fleurs pour les faire sécher, boire de l'eau de vie dans les tavernes, faire peur aux gens -- Choses Favorites - Sa collection de fleurs séchées, le petit portrait sur papyrus qu'elle a fait de Yuna, son kimono -- Phobies/Peurs - Les chiens, les serpents, le vide, les lieux clos -- Habitudes/Manies - Quand elle s'ennuie, elle se lave les oreilles compulsivement. Peu importe ce qu'elle est en train de faire, si elle voit une fleur intéressante pour sa collection, elle va laisser tomber son occupation pour la cueillir. -- Excentricité - Homosexuelle, muette, maîtrise la télépathie -- Phrase Favorite - "De l'argent? Mais qui peut bien avoir besoin de ça?"
Histoire : Née au Khalis, dans un village Daimah, fille d'une famille bourgeoise, elle s'est vite habituée aux petits luxes comme l'hygiène, les vêtements de qualité et le temps libre, qu'elle occupait généralement en promenades dans les bois, imprégnée dans la nature. Dans les temps qu'elle n'avait pas de libre, elle apprenait les arts des nobles, la lecture et l'écriture. De même, elle se fit enseigner un art rare que sa famille connaissait depuis des générations, la télépathie, un secret bien caché.
Elle avait 27 ans quand elle a rencontré Yuna. Ce fut son premier amour, la femme de sa vie. Yuna était aussi une noble Daimah, mais c'était surtout une femme et l'amour entre deux femmes comme entre deux hommes, dans une société comme la leur, était réprouvé et criminalisé. Elles se voyaient pourtant dans ce bois tous les jours, ou presque, s'aimant en secret comme seules peuvent le faire deux êtres bravant les interdits.
Trois ans plus tard, elle fit une fugue avec sa Yuna, épuisée de toujours se cacher. Elle avait alors 30 ans. Cependant, sa compagne avant une constitution plus fragile que celle d'Ayano et après seulement quelques mois, elles décidèrent que pour elles deux, rentrer était la meilleure solution. Yuna retourna donc chez elle où elle fut recueillie comme il se doit.
Ayano, quant à elle, tenta de rentrer chez elle, mais quelqu'un l'avait surprise dans sa fuite avec sa bien-aimée. Ses parents avaient chèrement payé le témoin pour qu'il se garde d'avertir la famille de Yuna, cela aurait créé des tensions politiques entres les deux familles, mais refusèrent de reprendre leur fille chez eux et lui retirèrent ses droits et son titre. Elle s'enfuit cette nuit-là avec un goût amer à la gorge. Elle savait qu'il n'y avait aucun retour en arrière possible, que Yuna serait en danger si elle la revoyait et que le mieux, c'était qu'elle disparaisse. Elle se rendit à cheval jusqu'à une ville côtière neutre (impliquant qu'elle est libre de tout conflit racial) et s'embarqua sur un bateau comme cuisinière.
Après des semaines de voyage en haute mer, elle vit au loin un phénomène étrange qui piqua violemment sa curiosité. Une tempête faisait rage au loin et, pourtant, une éclaircie incongrue laissait transparaître, à travers les nuages, les rayons ardents d'un soleil lumineux. C'était comme une ouverture entre les deux pans d'un rideau d'orage. Elle profita de la nuit, descendit une chaloupe à l'eau et rama pendant deux jours vers cette étrange ouverture. C'est ainsi que, sans le savoir, elle traversa la Barrière. Après une semaine de voyage à l'aveuglette, seule dans sa chaloupe, les provisions qu'elle avait volé au navire commencèrent à manquer. Deux jours plus tard, elle endurait la faim et rationnait tout. Et deux autres jours plus tard, un navire provenant du Lannet remarqua la petite chaloupe où Ayano s'était évanouie, emportée par la faim et le manque de sommeil.
Quelques jours plus tard, elle était à Setsu. Recueillie par une famille dont la fille était prêtresse, c'était eux qui l'avaient vue dans sa chaloupe et avaient demandé qu'on la repêche. Ils habitaient une petite maison près d'un temple de Michinokami. À son réveil, la prêtresse vint l'interroger. La chance semblait être de leur côté, le Yamato était leur langue commune. Après un certain temps, Ayano finit d'expliquer son histoire à la jeune femme qui lui annonça simplement qu'elle devait venir d'ailleurs, puisque les lieux qu'elle mentionnait n'étaient sur aucune carte et que les êtres comme elle, avec une apparence autant féline qu'humaine, ne courraient pas les rues, sous peine d'être chassées, à tout le moins, hors du Lannet. La famille fut cependant bien généreuse et lui offrit le gîte, lui enseignant les us et coutumes du Lannet, lui expliquant le nécessaire sur ce monde dans lequel elle devrait apprendre à vivre.
Tout en partageant la vie de ces gens, elle apprit par elle-même à se faire discrète, à disparaître dans une foule, à voler parfois, quand elle souhaitait payer un peu ce que ces gens lui offrait sans demander rien en retour. Après deux ans, elle leur dit au-revoir le cœur gros, mais assez instruite pour s'en sortir dans le grand continent où, peut-être, elle trouverait quelqu'un qui l'accepterait telle qu'elle était et où camouflée par son capuchon, elle pourrait travailler peut-être. Avec beaucoup de chance, elle trouverait quelqu'un qui pourrait l'aider à rentrer chez elle.
Trois ans plus tard, elle apprenait encore les difficultés de la vie de vagabonde des grands chemins, de voleuse, de brigande. Elle n'était pas mauvaise à ce jeu et y voyait même une activité fonctionnelle de vie. Par contre, elle n'avait plus rencontré de gentils et généreux hôtes pour l'accueillir et se contentait d'auberges de mauvaise fortune, généralement situées là où elle trouvait employeur, dans les bas-quartiers des villes par lesquelles elle passait. Après un certain temps, elle avait appris aussi qu'à Hausser, elle trouverait le savoir. Le Savoir, c'était sans doute ce dont elle avait besoin, savoir comment retourner chez elle, savoir comment elle était arrivée ici, surtout.
Petite anecdote: Elle se blessa accidentellement à la gorge lors d'une chute un peu trop élevée par la fenêtre d'un bâtiment. Depuis, elle ne peut plus parler. C'est pourquoi elle transporte toujours avec elle un petit livre et de quoi écrire, quoi qu'elle utilise le plus souvent la télépathie en cas d'urgence.
Aujourd'hui: Elle a 35 ans, elle vient d'arriver à Hausser où elle admire encore les tours majestueuse et cherche les bas-fonds de la ville qui semble toujours monter vers les étoiles plutôt que de descendre vers l'obscurité des mauvais quartiers. Elle se trouvera sans doute une auberge crasseuse pour la nuit et y payera son gîte pour presque rien.